A la faveur de la crise, en Europe de l'Ouest, les petits conditionnements se généralisent

Publié le par das-baham

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Mondelez (une ancienne filiale de Kraft Foods) commercialise ses friandises (bouchées de chocolat, sachets de bonbons) en petits conditionnements depuis longtemps dans les pays émergents, comme l’Inde, les Philippines ou l’Amérique Latine. Mais avec la crise et la réduction des pouvoirs d’achat qui sévit dans les pays occidentaux, elle a aussi pris l’habitude de le faire également dans les pays européens, notamment en Espagne, en Grèce ou au Portugal, mais aussi dans des pays qui sont plus épargnés par la crise, comme le Royaume Uni, la France ou la Suisse. Et elle n’est pas la seule. Unilever, L'Oréal et Premier Foods lui ont emboîté le pas.

Au Royaume-Uni, Unilever vend des paquets de 40 sachets de thé pour une livre, et récemment il a commencé à vendre des flacons de son produit douche Dove pour le même prix. Ces formats et ce tarif leur permettent d’être proposés dans les magasins « pound shop » (magasins à prix unique, en principe 1 livre), qui grignotent de plus en plus de parts de marchés des supermarchés conventionnels compte tenu du souhait grandissant des consommateurs de réaliser des économies en ces temps difficiles.

 Premier Food, qui commercialise les marques de gâteaux Mr Kipling et le pain Hovis, propose de plus en plus de conditionnements de petite taille, comme des sachets d’une seule tranche de ses gâteaux.

Et pour les industriels, ces plus petites portions ne sont pas forcément une mauvaise affaire, affirme Andrew Cosgrove, analyste mondial des produits de consommation chez Ernst & Young. « Bien que leur prix soient inférieurs, les marges sont meilleures » explique-t-il dans le Financial Times.

D’ailleurs, ces petits conditionnements ne bouleversent pas forcément la donne pour les gammes existantes, qu’ils ne cannibalisent pas toujours. Ainsi, Coca-Cola, qui a débuté la vente de mini canettes aux États-Unis, a estimé au bout de deux ans que seulement 29% des volumes vendus de ces mini cannettes avaient été le résultat de cannibalisation d'autres formats, les autres 71% s'étant ajoutés aux ventes des gammes pré-existantes.

 

 

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source : financial times

Publié dans Economie

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