(Das baham info du soir) : Les États-Unis menacent de pressions supplémentaires sur le régime d'Assad
Les États-Unis ont réaffirmé mercredi leur appel à la démission du président syrien Bachar Al-Assad, menaçant d'exercer des pressions supplémentaires sur son gouvernement si l'accord de paix récemment signé n'était pas mis en oeuvre, a fait savoir la Maison Blanche dans un communiqué.
"Si l'initiative de la Ligue arabe n'est pas totalement respectée une fois de plus, la communauté internationale prendra des mesures supplémentaires pour faire pression sur le régime d' Assad et mettre fin à sa répression", a déclaré la Maison Blanche.
Ces déclarations font suite à la signature lundi par la Syrie d'un plan de paix négocié sous la médiation de la Ligue arabe pour mettre fin à la violence dans ce pays arabe, un accord aux termes duquel le bloc régional enverra des observateurs pour mener une étude sur le terrain de la situation en Syrie.
Malgré cet accord de paix, la Maison Blanche insiste dans son communiqué sur le fait que "le seul moyen d'apporter le changement que mérite le peuple syrien est que Bachar al-Assad quitte le pouvoir".
La Maison Blanche a également accusé le gouvernement Assad de violations "flagrantes" de ses engagements à mettre fin à la violence et de retirer ses forces de sécurité des zones résidentielles, deux jours seulement après la signature de l' initiative de la Ligue arabe.
Elle appelle à la mise en oeuvre immédiate et totale de l' accord négocié par la Ligue arabe, y compris "le retrait complet des forces de sécurité, la libération des prisonniers politiques, et un accès illimité des observateurs et des médias internationaux à toutes les zones de Syrie".
"Le régime d'Assad est déjà confronté à un isolement croissant et à des sanctions qui étouffent ses ressources", a déclaré la Maison Blanche. "Bachar Al-Assad ne devrait pas douter du fait que le monde est vigilant, et que ni la communauté internationale ni le peuple syrien ne reconnaissent sa légitimité".
La Syrie est plongée dans les troubles depuis la mi-mars, lorsque des manifestations contre le gouvernement ont éclaté, et des affrontements entre les manifestants et les forces de sécurité ont entraîné plus de 5.000 morts, comme le montrent les chiffres des Nations unies.
La Ligue arabe et la Turquie se sont rangées aux côtés des États-Unis et des pays européens pour imposer des sanctions cibles en Syrie, dans l'espoir de la contraindre à cesser les violences contre les manifestants.
Le gouvernement syrien attribue les troubles sur son territoire à "des groupes armés et une conspiration étrangère".
Source: Xinhua ( agence presse chine)